Pourquoi faire le choix de l’autonomie ?

 

Le travail indépendant n’a pas bonne presse en France, c’est un fait, mais, dans ce domaine comme dans d’autres, la vision des médias français passe à côté de l’essentiel. Car les beaux jours du salariat sont derrière nous, et les premiers à le comprendre et en tirer les conclusions pratiques seront les mieux placés dans la nouvelle donne qui émerge. Si le travail indépendant explose aux États-Unis où la moitié des actifs pourraient avoir adopté d’ici 10 ans un statut autonome à temps plein ou à temps partiel, et aussi en Europe dans de nombreux secteurs, c’est parce qu’il répond à deux réalités fondamentales : l’organisation du travail dans tous les secteurs professionnels, notariat inclus, va devenir obsolète en raison de l’automatisation d’un grand nombre de tâches aujourd’hui réalisées par des salariés ; d’autre part, ceux qui ont des compétences pour lesquelles l’offre dépasse la demande ont tout à gagner à devenir indépendants, et c’est le cas de très nombreux salariés du notariat. L’enjeu est donc de se décider à valoriser cette expertise, mais aussi et surtout de le faire de la bonne manière.

Aux États-Unis comme en Europe, le travail en autonomie gagne du terrain, et ce pour de nombreuses raisons : sortir du salariat à plein temps, avec ses horaires contraints et son caractère souvent sédentaire, créer de la flexibilité dans son organisation de travail pour mieux équilibrer vie personnelle et vie professionnelle, mais aussi, de plus en plus souvent, aller travailler à la campagne ou même dans un autre pays pour s’offrir à soi et à sa famille un véritable changement d’air. Beaucoup sont tentés, et de plus en plus de salariés osent sauter le pas. Pourquoi pas vous ?

Il est vrai qu’en Europe, et tout particulièrement en France, sortir du salariat de manière partielle ou totale est perçu comme un choix risqué, synonyme de précarisation. Pourtant, d’après une étude de la plateforme Malt, 88% des indépendants interrogés ne souhaitent pas redevenir salariés à temps plein et 78% d’entre eux se disent fiers de leur statut. Comment expliquer cette distorsion entre le vécu des acteurs et l’image que le grand public se fait du travail indépendant ? Essentiellement par le fait que le même mot désigne deux réalités très différentes. La première est le choix fait par des travailleurs dotés de compétences recherchées de valoriser cette expertise sur un marché des services ouverts, et de profiter ainsi de la liberté qu’offre le statut d’indépendant. La deuxième est le choix contraint de travailleurs dont les compétences sont faibles ou peu recherchées, et qui sont le plus souvent réduits au rôle d’exécutants sans marge de manœuvre dans les nouvelles organisations du travail numérique. Le monde du notariat appartient bien sûr à la première catégorie, parce que les compétences des salariés du notariat sont fortes, indispensables, et très recherchées. Or, le statut d’indépendant profite toujours à ceux qui ont une expertise dont la demande est supérieure à l’offre.

En outre, les nouvelles technologies vont de toute manière amener des bouleversements dans le monde du travail, y compris dans le notariat, et il est donc fortement conseillé d’anticiper ces évolutions et de se positionner dès maintenant sur ces changements à venir. Pour faciliter la rencontre entre ceux qui cherchent des services et ceux qui ont les compétences pour les réaliser, les plates-formes d’intermédiation vont prendre dans les années qui viennent de plus en plus d’importance dans la nouvelle organisation du travail. Prestanotaire est là pour vous aider à franchir le pas. Soyez les bienvenus.